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Toutes les émotions du monde

9 mars 2014

Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez 5*

1 nuit dans le mythique hôtel du Martinez, sur la croisette de Cannes, c'était à ne pas rater ! En mars, hors saison et hors festival, les prix sont plus intéressants, surtout en passant par Booking.com (à partir de 152 €/nuit en chambre standard) ou par les sites de ventes privées comme voyage-prive.com (surveiller les ventes ou se créer une alerte). J'ai réservé par ce denier : 200 €/nuit en chambre Deluxe + petit-déjeuner + bouteille de vin. 

A l'arrivée, sous une pluie torrentielle, il fallait d'abord trouver une place où se garer, dans les rues payantes du quartier (l'hôtel dispose d'un parking privé mais 40 €/jour). 
Arrivant trempés, avec valises, bébé et chien, on est vite accueilli et pris en charge (bagages montés et installés dans la chambre). Passage par la réception, personnel très agréable, et ses bonne surprises : une petite peluche lapinou pour bébé et un surclassement en chambre vue mer pour nous (450 € la nuit sur le site de l'hôtel).

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            Réception

 La chambre est très grande bien sûr (40 m²) : long couloir, salle de bain avec baignoire ET douche, télé grand écran, mini-bar bien rempli (mini paquets de bonbons à 15€), coin salon, lit king size bien moelleux et vrai lit bébé : 

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Un très bon rouge P1000532 
Dommage que le temps n'y était pas car la vue est superbe de là, juste au-dessus de la piscine chauffée.

A noter quand même quelques petits soucis peu dignes d'un 5* : prise péritel de la télé qui s'enlevait sans arrêt et coupait le son ; eau chaude qui mettait très longtemps à venir et clim réglable difficilement (et soufflant juste au-dessus du lit bébé).
Cependant, on doit souligner la rapidité du service en chambre : la femme de chambre est venue même 5 min après notre appel pour un chauffe-biberon.

En fin de journée, petite visite de l'hôtel : 

Un couloir digne de Shining

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La nuit, on apprécie le silence des lieux, pas un seul bruit (bon, pas grand monde dans l'hôtel aussi). Et le matin, on adore le petit-déjeuner en chambre (en principe, dans le restaurant de la piscine), jus d'orange pressé, salade de fruis frais et le tout très soigné : 

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Site de l'hôtel : http://cannesmartinez.grand.hyatt.com

 

 

 

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20 mai 2012

CÔTE D'AZUR

Séjour en mars, 4 jours sur la Côte, entre Fréjus et Monaco.

Hébergement au camping Antipolis****, à Antibes, tout près du Marineland. Avis très moyen : quelques points positifs comme la piscine chauffée, très agréable fin avril, et les toboggans. Propreté de l'espace piscine ; le style, la déco extérieure de la zone resto-spectacle-piscine, originale et sympa (pour les enfants surtout) ; la proximité des parcs d'attractions.

 Mais le camping compte surtout des aspects négatifs : route vraiment trop près, bruit des voitures la nuit ; un camion a brûlé un après-midi et il y a eu de la fumée jusqu'à la piscine et notre mobile-home (avec l'odeur bien sûr). Par ailleurs, le terrain de sport est juste à côté, un pauvre grillage le sépare de cette route, très dangereux ! Les logements sont trop collés, alignés, rentabilité au maximum. Et je plains les campeurs, coincés entre les mobile-homes.

Concernant notre logement, le cottage Optima : pas de terrasse couverte mais une grande table en bois peu pratique à nettoyer, et pas de parasol (heureusement qu'on était en avril). A notre arrivée, la porte d'entrée était couverte de fourmis, de bas en haut (d'ailleurs, elles se sont promenées à l'intérieur, jusqu'au lit et la douche !). L'espace salon-cuisine est sympa et à peu près propre. J'ai quand même passé le balai et enlevé les toiles d'araignées. En fait, on dirait que personne n'est venu depuis des mois (au moins pour vérifier si c'est propre avant les arrivants). Les chambres sont minuscules : il faut se contorsionner pour s'habiller ou circuler. Et niveau rangement, à 4 personnes, il faut vraiment peu d'affaires. D'ailleurs, à part laisser les valises dans la voiture, je ne vois pas où les ranger.

Franchement, je ne comprends pas pourquoi c'est un 4 étoiles, j'ai eu beaucoup mieux dans d'autres campings en 3.

Par contre, la région est superbe, de nombreuses choses à faire et à voir : plages, attractions, shopping (en Italie par exemple), activités nautiques, etc... Nous nous sommes arrêtés à Fréjus, sur la route de l'Esterel, à Nice et à Monaco (en plus des promenades à Antibes).

Pour voir toutes les photos, c'est ici.


Musée Océanographique de Monaco

26 mars 2012

HÔTEL LE NEPTUNE*** - CARNON

Très bien situé sur le port de Carnon, à 2 pas des quelques commerces et restaurants. Très calme (séjour en mars). L'entrée, le bar et la réception viennent d'être redécorés, Dans les tons gris et noirs, très moderne et raffiné. Passé cet espace, on sort directement sur la terrasse et la petite piscine. On ne peut pas mettre sa serviette pour se faire bronzer mais s'asseoir sur des fauteuils confortables. Très agréable le matin pour prendre le petit-déjeuner au soleil.
Les chambres sont grandes, propres et confortables. La notre était dans les tons rouges (il y en a des noirs), très sympa, avec vue sur les bateaux et le restaurant "La Passerelle". Un grand lit et un simple à côté. Grande fenêtre. Nombreux rangements, bonne literie. La déco de la salle de bain est vieillotte (tons marron-rose) mais de l'espace et une baignoire. Prix des chambres : 90€ pour une double.

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hotel Neptune Carnon4 P3240038 Vue de la chambre

Coordonnées : Port de plaisance, 34280 CARNON//33 (0) 4 67 50 88 00//33 (0) 4 67 50 96 72// http://www.hotel-neptune.fr/

Le restaurant de l'hôtel, "Le Trident", est très joli mais sa cuisine ne suit pas. C'est bon mais sans plus et ne vaut pas 32€ le menu. En amuse-bouche : du coulis de tomate (pour pizza) avec un peu de romarin dessus !  Plat principal : sorte d'aïoli (mais sous un nom plus raffiné) et en dessert : tarte aux pommes sèche et un peu brulée. Rien d'exceptionnel quoi.

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11 mars 2012

WEEK-END A MONTPELLIER

3 jours à se balader dans la ville et sa région proche. A quelques kilomètres des stations balnéaires comme la Grande-Motte ou Palavas-les-flots, Montpellier est une commune très agréable, où il fait bon vivre et aux attraits touristiques nombreux.

plan centre

 Tout d'abord, les monuments et places offre un bon aperçu de l'histoire de la ville : la Cathédrale St-Pierre, la Fac de Médecine, le Mikvé (bain rituel de purification juif, uniquement en visite guidée), le Jardin des Plantes (bucolique, un pur moment de détente à l'heure de la sieste par exemple), les Hôtels particuliers, le Couvent des Ursulines, les Opéras, la Chapelle St-Charles, l'Amphithéâtre St Côme, l'Aqueduc des Arceaux, la Lutherie et Antigone.

Dans le montage ci-dessous, vous pouvez voir :

- la Place de la Comédie : on y rencontre les Trois Grâces, déesses emblématiques de Montpellier, mais aussi les artistes de rues et de nombreuses personnes attablées aux terrasses de cafés et de restaurants. A proximité, on trouve le centre historique, appelé Ecusson, pour les amateurs de shopping et de vieilles pierres ; depuis la rue de la Loge en passant par la Grand Rue Jean Moulin jusqu’aux ruelles médiévales du quartier de l’Ancien Courrier, un savant mélange de grandes enseignes et de boutiques au charme d’autrefois.

- l'Opéra Comédie : sur la même place, ce lieu remonte à 1755 (reconstruit après deux incendies en 1788 puis en 1883). Le bâtiment abrite la statue originale des Trois Grâces du sculpteur Antoine. C'est sa copie qui trône face à l'entrée. L’Opéra est fermé depuis le 1er août 2010, pour des travaux de rénovation concernant l’espace scénique et la mise en conformité des lieux. Le premier concert qui inaugure la réouverture doit être donné le 25 mai 2012.

- l'Arc de Triomphe : construit en 1692 à la place de l’une des portes de l’ancien rempart. Médaillons, bas relief et attique (sommet) sont teints en ocre et jaune, ainsi qu’un blason royal qui a retrouvé sa couleur bleue de France… En visite guidée avec l’Office de Tourisme, on peut monter (quelques 88 marches à gravir…) et découvrir un saisissant point de vue.

 Le Musée Fabre fait également partie des incontournables de la ville : joyau des musées de province, le Musée Fabre de Montpellier Agglomération, a réouvert ses portes en 2007 après quatre années de travaux ayant permis de repenser, restaurer et agrandir ses espaces. Les architectes ont imaginé un bâtiment neuf pour augmenter la surface d'exposition ; le mur intérieur, intégralement constitué de verres texturés, s'illumine la nuit grâce à plus de 3 000 appareils au néon. Ce pavillon est dédié aux œuvres du XXème : Pierre Soulages, Simon Hantaï et le groupe Support-Surface. Désormais, un parcours naturel et cohérent permet de traverser les espaces du collège des Jésuites datant du XVIIème siècle en passant par le Musée Fabre installé en 1828 dans l'hôtel particulier de Massillian ; ce dernier connaît alors d'importantes transformations telle la spectaculaire galerie des Griffons, restaurée et restituée dans son volume initial. La visite se poursuit à travers des agrandissements du XIXème siècle, en particulier la Galerie des Colonnes construite en 1875-1878 pour accueillir la collection Bruyas.

 Côté shopping, deux grands centre commerciaux : Odysseum, concept unique de loisirs et de commerces à ciel ouvert, à 5 km à l'est de la ville (http://www.centre-commercial-odysseum.com/) et Polygone, à côté de la Place de la Comédie (http://www.polygone.com/#/polygone/).

Site de l'office du tourisme : http://www.ot-montpellier.fr/

 Autour de Montpellier, nous avons découvert deux sites : le Lac du Salagou et le village de St-Guilhem le désert.

- le Lac du Salagou est situé à 1 heure au nord-ouest de Montpellier, près de Clermont l'Hérault. Il a été créé en 1969, par le Conseil Général, pour irriguer les vergers. Sa longueur avoisine les 7 km pour une masse de 125 millions de m3 d'eau et une superficie de 750 hectares. La faune et la flore qui se développent sur ses terres rouge est très particulière. Le lac est interdit à tous les bateaux à moteur, la voile est autorisée et la Tramontane fait du lac du Salagou un spot très prisé par les funboarders. Étant donné les conditions d'ensoleillement, en été, la température de l'eau atteint les 28 °C. La pêche de poissons de belle taille, carnassiers, carpes, attire également bon nombre de passionnés sur ses rives. Les randonneurs, pédestres ou VTT, seront ravis de parcourir les 28 km du chemin qui suit les rives de ce merveilleux lac, havre de paix et de tranquillité.

- toujours au nord-ouest (45 minutes de Montpellier), Saint-Guilhem-le-désert associe l'Histoire, la spiritualité et les grands espaces. Situé au cœur d'un paysage exceptionnel de garrigues, de gorges et de grottes, il est classé parmi les plus beaux villages de France. Typiquement méridional avec ses ruelles étroites, serrées contre l'abbaye de Gellone le village est tout à fait pittoresque. Il est bâti aux pieds d’impressionnantes falaises calcaires, le Cirque de l'Infernet. A la base de ces hautes murailles naturelles jaillit le Verdus. Ce ruisseau à l'eau cristalline parcourt les champs d'oliviers avant de traverser Saint Guilhem pour se mêler enfin à l' Hérault.

L'histoire du village débute au VIII ème siècle. A l'époque, les quelques habitations qui occupent le lieu se regroupent autour d'une abbaye : Gellone. C'est Guilhem, homme issu d'une puissante famille et lieutenant de Charlemagne, qui en est le fondateur. Suite au décès de son épouse, ce chef de guerre termine sa vie dans le jeûne et la prière. Les reliques de la croix du Christ et de Guilhem, canonisé, deviennent par la suite des objets de pèlerinage. Depuis, le village est une étape importante sur la route des pèlerins en partance pour Saint Jacques de Compostelle. Saint Guilhem est l'un des lieux des plus visités de l'Hérault. De nombreuses boutiques d'artisans d'arts agrémentent la balade. Office du tourisme : http://www.saintguilhem-valleeherault.fr/

 
MONTPELLIER

Hébergement à l'hôtel Arena : juste à la sortie de l'autoroute, dans la zone d'activités de Saint-Jean-de-Vedas, où sont groupés de nombreux hôtels, magasins et restaurants. La situation est parfaite pour visiter la ville, d'autant plus avec l'arrêt de tramway à 5 minutes. A vraiment privilégier sur la voiture (parkings payants, bouchons, énervement). A notre arrivée vers 15h (réception fermée), impossible de récupérer la chambre à l'automate (on avait réservé avec http://www.booking.com). Il a fallu déranger la personne sur son portable, pas très pratique quoi. La chambre est propre, simple mais jolie, à la déco sobre. Distributeur de boissons et gourmandises bienvenu pour les petites fringales nocturnes. La propreté est cependant un peu juste, le plafond salle de bain est taché (fuite récente, un sopalin dépasse !). Un seul chevet de lit pour deux. La télé ne reçoit pas bien du tout, la plupart des chaînes sont absentes ou se coupent d'un coup. Connexion wi-fi, parking privé et fermé la nuit, animaux acceptés avec supplément. Bien noté (8/10), 47€ la nuit en chambre double.

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 Restaurants :

- le Zèbre bleu : situé à Lattes, soirée à thème le jeudi avec dégustation de tapas & de vins régionaux. Le Zèbre bleu est un incontournable des nuits montpellieraines. A partir du jeudi soir, musique avec DJ. Le resto compte 2 grandes salles et un espace jardin. Plein à craquer, un jeudi pourtant. Heureusement qu'on avait réservé. Ambiance top. Carte très variée (trop ?), menu à 32€ (nombreux choix), salades, tajines, poissons, viandes, risottos, pâtes, plats de 15 à 30€. En entrée, on a pris l'assiette de tapas (15€) avec beignets de calamars, accras, nems, poulet. Même pour deux, c'est un peu trop mais tellement bon de manger avec les doigts. Puis risotto aux st-jacques pour moi, excellent, et tajine d'agneau pour lui, bof bof là, un peu léger. Je voulais quand même tester un dessert : le zèbre bleu (banane, ananas, chocolat chaud, sorbet noix de coco, meringue et chantilly). Beaucoup de chantilly et peu de fruits, dommage. Bref, y aller pour l'ambiance excellente, boire un verre ou manger entre amis. http://www.zebrebleu.fr/

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- l'Un des sens : juste en face de l'hôtel. Très belle déco, soignée et moderne, quoiqu'un peu sombre. Personnel aux petits soins et bonne cuisine. Il faut réserver, surtout le week-end. Menus à 25 ou 30€, carte variée aussi mais plus soignée et raffinée, plats de 12€ pour une salade à 29€ la côte de bœuf. Verrines en mise-en-bouche puis menu à 25€ : tartare de daurade en entrée, bon mais pas assez assaisonné peut-être ; magret de canard aux agrumes pour moi, très bon, et entrecôte pour lui, bonne aussi et le fameux délice de fraises en dessert, j'adore !! Idéal pour une soirée romantique. http://www.restaurantlundessens.com/.

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29 février 2012

Week-end à la montagne

 Il a neigé, il fait beau, c'est le moment d'aller au ski.

On monte le samedi directement à Ancelle (à 2h30 de Salon, au nord de Gap). A part un bouchon à la sortie de la Saulce, ça roule plutôt bien.

On arrive vers 13h, le soleil tape fort. La station est vraiment très sympa, on a pas de gros aménagement et immeubles moches en pleine montagne. Là, c'est presque dans le village, bien intégré. C'est sûr, le domaine n'est pas très grand, on compte au total 15 pistes, soit 26 km de ski alpin, 2 télésièges et 11 téléskis. Mais quand on vient de temps en temps, c'est largement suffisant. En plus, du coup, les tarifs sont abordables : de 8€ la fin de journée (15h30-17h) à 16,50€ la journée. Côté pistes, la neige est bonne (artificielle) sauf tout à gauche, à Coste Belle où c'est de la soupe. Peu d'attente aux remontées, pour un week-end (et les vacances), c'est agréable. Site : http://www.ancelle.fr/hiver/hiver.php?saison=hiver

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Pause dej à Ancelle

Pour l'hébergement, plus de dispo dans les stations alors on loge sur Gap, pas très loin, à l'hôtel Le Clos (http://hotel-restaurant-parc-golf.leclos.fr/). Petite bâtisse très sympa qui cadre bien avec le quartier, à 10 minutes à pieds du centre-ville. Les chambres sont petites mais bien agencées, avec une sorte de sas à l'entrée (du coup, 2 portes séparant du couloir). Jolie vue sur les maisons et jardins, la montagne en fond. La salle de bain par contre est immense, très belle, toute neuve, dans les tons gris avec une grande vasque et une douche xxl effet pluie.

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 Le soir, après un verre à La Belle Époque, dîner au Perroquet, à côté. Décor de St-Valentin, rouge et blanc, un peu kitsch (petites colombes blanches sur les rideaux rouges...) mais romantique. La salle est en couloir avec le bar et la cuisine au bout. Petit bémol : un aquarium sans poisson, un peu triste. La carte donne envie : des plats français classiques mais aussi alpins. Petites mise-en-bouche (acras) bienvenues pour s'ouvrir l'appétit et ensuite, entrecôte pour lui et salade alpine (tourtons, ravioles, oreilles d’âne, champignons marinés et pleins de petites choses encore) pour moi. La viande était excellente, très bien cuite et ma salade copieuse, complète et délicieuse. Plus faim mais quand même envie de tester un dessert, « les écrins » : biscuit, mangue et mascarpone. Et comme j'ai été gentille (ou que je prenais des photos...), le cuistot a rajouté d'autres gourmandises. Le tout fin et excellent. Le retour à pied à l'hôtel fait vraiment du bien après ça ! Coordonnées : 9, Rue du Content , 05000 Gap, 04 92 52 60 25.

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15 février 2012

KOT & SUSHI

Salon compte deux restaurants japonais. L'un ayant une mauvaise réputation, on tente l'autre pour le soir de la St-Valentin.

L’extérieur, noir, donne un aspect un peu froid mais on est vite réchauffé dès qu'on entre : une déco zen bien sûr, épurée. La salle n'est pas très grande, une douzaine de tables. Il vaut mieux réserver le week-end. Le restaurant propose également ses plats à emporter.

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Côté carte, si on y connaît rien, elle semble un peu complexe (même avec les explications à la fin). Heureusement pour nous ce soir, un menu de St-Valentin est proposé. Il permet de découvrir les principaux sushis en une quarantaine de pièces pour deux (plus du champagne). Le tout pour 65€. Quand le plateau arrive, on a l'impression que ça va faire léger. Grosse erreur ! J'ai dû capituler avant la fin.

Nos préférés : les Nigiris d'anguille grillée et les California Rolls Matiz (saumon chèvre miel menthe coriandre, un délice !). Le poisson est vraiment frais, fin, fondant, du beurre !

En dessert, un mélange étonnant avec l'Occident : le Maki sucré Nutella et (au choix) pomme, mangue, noix de coco ou fraise.

Points négatifs : à part les sushi, makis, etc..., on ne trouve pas vraiment d'autres plats japonais. Et les menus n'incluent pas, comme souvent dans ce type de restaurants, la soupe Miso et la salade de choux, pourtant bienvenus pour varier le repas.

Coordonnées : http://www.kotetsushi.fr/, 79 bd de la République, 13300 Salon de Provence, tel : 04 90 17 85 80

11 février 2012

MEXICO

Voyage de juin à août, environ 1 mois dans chaque pays. Comme d'habitude, on a uniquement acheté les billets d'avion et vu sur place où dormir.

0MEX1ers jours : Départ de Marseille à 06h25. Vols Iberia, via Madrid (13hs20 de vol). 2MadridArrivée à MEXICO à 16h50.

Fondée en 1325 sur une des îles du lac Texcoco, par les Mexicas, la capitale de l'empire Aztèque fut détruite puis reconstruite par les Espagnols après la conquête de 1519-1521.

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 Aujourd'hui 2ème plus grande ville mondiale avec plus de 23 millions d'habitants en 2010, son aire urbaine s’étale sur 60 km / 100 km environ. La conséquence directe est bien entendu la pollution.

3Mexico

La capitale mexicaine est sur un plateau d’une altitude de 2 250 m, entourée de sommets qui le surplombent à plus de 5 000 m. Deux volcans se trouvent au sud-est de l'agglomération : l'Iztaccíhuatl (5 230 mètres) et le Popocatépetl (État de Puebla) (5 452 mètres. Couverts de névés et de glaciers, seul le "Popo" est encore en activité. Popo

 Mexico a un climat tempéré d'altitude. Bien qu'elle soit située dans la zone intertropicale, la température moyenne sur l'année est modérée par les effets de l'altitude. L'hiver est plutôt sec (mini 20° en décembre), le printemps est la saison la plus chaude (maxi 27° en avril) et l'été correspond à la saison des pluies (de juin à septembre).

Les sites remarquables : mexico

Le Zócalo, dont le nom officiel est Plaza de la Constitución : cette immense place très réussie est le centre historique de la ville de Mexico, elle porte ce nom (le socle) à cause d'un socle destiné à porter la statue d'une personnalité historique. De toute évidence, celle-ci ne put être terminée, et le socle est resté inoccupé. Cette place centrale fut donc appelée « socle ». La cathédrale métropolitaine dominant le Zócalo est la plus grande d'Amérique. Commencée en 1573 et achevée seulement 240 ans plus tard, en 1813, elle souffre aujourd'hui du mal affectant un grand nombre de bâtiments menacés par l'affaissement du sous-sol. 10cathédrale de Mexico 4Mexico

Le Palacio Nacional, (Palais National ou Palais du président), lui aussi situé sur le Zócalo, fut construit sur l'emplacement du palais de Moctezuma II en 1523, sur ordre de Hernan Cortés. Siège du Gouvernement, ce bâtiment imposant, avec ses 14 cours intérieures, abrite de nombreux trésors artistiques de l'époque coloniale mais surtout les fresques majestueuses du peintre mexicain Diego Rivera qui, sur commande du gouvernement, en seize années, peignit sur 450 m2 l'histoire officielle du Mexique.

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Le Palacio de Bellas Artes (sur Alameda central), majestueux édifice, réalisé presque totalement en marbre de Carrare, a été construit, au début du XXe siècle, sur le site occupé autrefois par le couvent Santa Isabel, dans le but d'offrir au pays un Théâtre national. On est surpris par la différence des styles utilisés, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Cela est dû aux trente années que dura sa construction. L'extérieur, qui possède quelques aspects Art nouveau, a été construit selon le projet initial de l'architecte italien Adamo Boari (1904). L'intérieur, réalisé en 1932 par Federico Mariscal, possède une spectaculaire décoration Art déco, réalisée à Paris par la célèbre maison Edgar Brandt. Mais, ce qui attire l'attention est que les deux architectes utilisèrent des éléments ornementaux de la culture pré-hispanique pour la décoration de l'édifice (masques de guerriers, tigres, aigles, divinités mayas et serpents). Parmi toutes ces impressionnantes œuvres d'art, on doit encore mentionner les fameuses décorations murales réalisées par Diego Rivera, José Clemente Orozco, David Alfaro Siqueiros, Rufino Tamayo et Jorge González Camarena, conçues spécialement par les artistes pour le lieu où elles sont présentées. Depuis son inauguration, se sont installés dans l'édifice, outre le Théâtre et ses dépendances, le Musée national d'arts plastiques et sa galerie d'expositions temporaires, le Musée du livre, une bibliothèque et un restaurant. Palacio_de_las_Bellas_Artes_(Mexico_City)

A 300 m au nord se trouve une place musicale, renommée mondialement : la Plaza Garibaldi, un des centres de la vie nocturne de la capitale mexicaine, sur laquelle se réunissent les mariachis pour vendre leur musique à qui veut l'écouter, et payer. Plaza_Garibaldi

 Côté parcs, le Parque de la Alameda, toujours à proximité du Palacio de Bellas Artes, est l'un des parcs les plus agréables du Mexique. Environ 2 km plus à l'ouest, passé le Paseo de la Reforma, un boulevard important et élégant, qui s'ouvre sur la zona Rosa, quartier chaud avec ses très nombreux hôtels, restaurants et boîtes de nuit. Au sud du Paseo, le Bosque de Chapultepec est un immense parc parcouru de multiples canaux avec bosquets, étangs, jardins fleuris, jardin zoologique et plusieurs musées, notamment celui d'anthropologie. 5parc Mexico

Le Museo Nacional de Antropología, très réputé, abrite une importante collection de trésors inestimables provenant de sites archéologiques répartis à travers tout le Mexique ainsi que quelques expositions. On y trouve des objets marquants de la période préhispanique comme, par exemple, le calendrier aztèque en pierre et des peintures mayas du site de Bonampak. Ne pas oublier pour autant, le Museo de la ciudad de México d'architecture ancienne, avec un très bel escalier.

6museo Mexico8museoMexico 9Diego de Rivera

 Autre quartier : Tlatelolco, au nord, dont le site le plus important est la place des Trois-Cultures. Premier marché de l'ancienne capitale aztèque Tenochtitlan, probablement l'un des plus vastes des Amériques et peut-être du monde. Dernier lieu de la résistance Aztèque conduite par Cuauhtemoc, quarante mille personnes au total, y furent massacrés avec toute leur famille, le 13 août 1521. Le 2 octobre 1968, la place fut le théâtre du second massacre de Tlatelolco.

Plaza-de-las-Tres-Culturas-Mexico

 La Basilique Notre Dame de Guadalupe (encore plus au nord, sur la colline de Tepeyac) est, après la Basilique Saint-Pierre de Rome, le deuxième monument catholique le plus visité au monde. Chaque année (le 12 décembre surtout), plus de 20 millions de pelerins se retrouvent pour chanter des cantiques à la « vierge brune », se prosterner devant son image ou lui présenter des offrandes (médailles, affiches, ex-votos...) afin d'obtenir quelque miracle en leur faveur. Dans l'Avenue Reforma, peintures, sculptures, dessins ... sont exposés en son honneur. La Basilique expose la tunique de Juan Diego Cuauhtlatoatzin où s'est imprimée l'image de la Vierge Marie, suite à son apparition à un berger le 9 décembre 1531. La construction du temple commença la même année mais ne fut terminée qu'en 1709. En 1921 une bombe cachée dans un vase près de l'autel explosa et endommagea énormément l'intérieur du bâtiment. Mais heureusement, la tunique ne souffrit pas de l'incident. Cependant, la basilique menaçait toujours de s'effondrer en raison du sol très meuble et du poids du bâtiment et c'est pourquoi on décida de la création d'une nouvelle basilique qui fut inaugurée le 12 octobre 1976. L'ancienne doit subir des travaux de restauration pendant plusieurs années et elle n'est que très partiellement ouverte au public (août 2008).

Notre Dame de Guadalupe - Basilique NotredamedeGuadalupe

Au sud cette fois, Coyoacán fut la capitale des Tépanèques, puis résidence d' Hernán Cortés. Là, deux jolies grandes places se font face, véritables enclaves, très animées de jour comme de nuit. Le quartier protège aussi deux villas « magiques » : La Casa Museo de Léon Trotski : Condamné à mort par contumace en 1937, Trotski fut hébergé par Diego Rivera et Frida Kahlo. On a peine à imaginer qu'un homme d'une telle notoriété ait pu y vivre dans une maison si modeste. Là, une kitchenette rudimentaire, une triste salle de bains, une chambre avec de sinistres impacts de balles staliniennes de 1940, un bureau avec une machine à écrire et une multitude de livres semblent attendre le retour du révolutionnaire. Toujours est-il que Trotski tomba le 20 août 1940 sous le piolet du tueur à gages Ramón Mercader. Ses cendres reposent dans le jardin de son ancienne demeure. Quelques rues plus loin, la Casa azul, la « maison bleue » de Frida Kahlo. Elle y est née et morte le 13 juillet 1954. Chargée d’histoire, la « casa azul » retrace de façon aussi intime qu'émouvante la vie de joies et de souffrances de ce grand peintre. Là aussi, son lit à miroir, sa chaise roulante, son chevalet, ses collections, ses lettres, ses livres et même son journal intime ouvert à la dernière page semblent attendre son retour. coyoacan1

San Ángel et le Museo del Carmen, couvent orné de belles céramiques en contraste, où l'on peut encore voir les cellules rudimentaires des carmélites et les momies squelettiques des derniers moines inhumés dans les caves ; alors que dans, l'Iglesia voisine de fraiches jeunes filles de quinze ans, habillées comme des princesses dans un décor bleu, rose et or sont bénies, comme l'exige la tradition, au milieu de blancs arums. À côté, sur la Plaza San Jacinto, petite sœur de Montmartre, les peintres du dimanche ont envahi tous les jardins. Le Museo Estudio Diego Rivera, même quartier, qui se profile au sommet des petites rues sinueuses, est constitué de deux cubes jumeaux reliés entre eux par une passerelle par laquelle Frida apportait ses repas à son époux. Cube rose pour Diego et Cube bleu pour Frida. Réalisés, en 1932, par Juan O’Gorman, dans le style du Bauhaus, il les nommera les « machines à habiter ». Là aussi tout est resté tel quel : pinceaux, chevalet, chaise- roulante, livres et lettres... là Frida, parmi plus de 70 autoportraits réalisa le célèbre tableau « Les deux Frida ».

11San Angel12San Angel Museo Estudio Diego Rivera

 Xochimilco (tout au sud de la ville) et ses jardins de fleurs, ou chinampas, qui sont célèbres dans le monde entier : c'est ici qu'à l'époque aztèque vivait toute une population de maraichers qui alimentaient la capitale en fruits, légumes et fleurs. À cette époque ces canaux arrivaient jusqu'au cœur même de Mexico et furent le principal moyen d'acheminement de toutes sortes de marchandises. L'importance de ces canaux aussi bien pour le commerce que pour drainer les eaux de la ville, était donc capitale. Les jardins flottants, que l'on peut voir de nos jours, sont pour partie les restes des aménagements des îles artificielles (chinampas) que les Aztèques avaient effectués sur la lagune du lac Texcoco. Après l'arrivée des espagnols on y a élevé le beau couvent de San Bernardino Sienne, patron de la ville. Près de San Bernardino, la jolie Capilla del Rosario date de 1768, recouverte de stuc et de céramiques de Puebla. Tous les jours se déroule le traditionnel marché aux fleurs de la Madreselva. Lieu de villégiature, Xochimilco est devenu, petit à petit, pour les Mexicains le lieu d'une promenade dominicale très courue. On y vient avec la famille se retrouver sur les quelques 150 barques multicolores à fond plat (trajinera), richement décorées, baptisées de doux prénoms féminins : Lupita, Carmen, Adelita etc. - qui, entre ces îlots enserrés dans un réseau de canaux, croisant des peupliers et des saules, tournoient au milieu des marchés flottants et des orchestres de mariachis. Chinampas Xochimilco2

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10 février 2012

TEOTIHUACÁN, la cité où les hommes se transforment en Dieux

« Bien qu'il fît nuit,
Bien que le jour ne se fût pas levé,
Bien qu'il n'y eût aucune lumière,
Ils se rassemblèrent
Les Dieux se réunirent
Ici à Teotihuacán »

On ne peut décemment pas être à Mexico sans passer à Teotihuacán. A environ 40 kilomètres au nord-est de de Mexico, les fameuses « Cités d'Or » sont inscrites au patrimoine de l’UNESCO depuis 1987. Heureusement car c’est l'un des sites archéologiques les plus visités du Mexique.

La légende raconte que c'est là que les Dieux se réunirent pour créer le Soleil et la Lune. Plus précisément, c'est le lieu où Quetzalcóatl et Tezcatlipoca, le Dieu noir de la nuit, ont créé les hommes en mélangeant les os des anciens morts et le sang offert par les autres Dieux. En remerciement, les hommes construisirent deux temples à la mesure de cette puissance divine. Aujourd'hui, les archéologues n'en savent pas beaucoup plus et émettent diverses hypothèses sur l'origine et la disparition de ce peuple sans nom qui de toute évidence était d'une culture supérieure.

La ville a sans doute été construite aux environs de 200 avant notre ère, et habitée jusqu'à sa chute entre les VIe et VIIe siècles. Avec plus de 200 000 habitants, elle était, à l'époque, la plus grande ville de toute l’Amérique précolombienne et parmi les plus grandes villes du monde. La cité est connue pour avoir certaines des plus grandes pyramides jamais construites en Amérique précolombienne ainsi que pour ses grands complexes résidentiels, sa chaussée des Morts, et ses nombreuses peintures murales aux couleurs bien conservées.

Le site est bien sûr magnifique, et l'on peut grimper au sommet des deux pyramides même si certains passages sont périlleux. La pente est raide et, par endroit, les marches font moins de 10 cm de largeur. Il faut imaginer les temples peints de couleurs vives sur toutes leurs surfaces, la foule des pèlerins aux costumes colorés et le vacarme du souk...

Teotihuacan vue du cielTeotihuacan Temple de la Lune Teotihuacan Temple de Quetzalcóatl

Au centre, l'Allée des Morts : constitue l'axe nord-sud du site. Les Aztèques croyaient que les monuments qui la longeaient étaient des tombeaux. A présent, les chercheurs ont établi qu’il s’agissait de plates-formes cérémonielles complétées par des temples. Sa largeur peut varier considérablement, de 40 à 95 mètres. Elle est entrecoupée de marches et de paliers. On pense que certaines sections de l'Allée des Morts auraient pu servir de terrains de jeu de balle.

A son extrémité, la pyramide de la Lune : haute de 46 mètres, derrière laquelle se profile un ancien volcan, le Cerro Gordo. Les fouilles menées en 1998 ont permis de vérifier que, contrairement à la pyramide du Soleil et à l'instar de nombreuses autres pyramides mésoaméricaines, elle est le résultat de la superposition de plusieurs monuments (sept phases de construction). On y trouve la tombe d'un individu probablement sacrifié accompagné d'offrandes : objets en jade, obsidienne et pyrite ainsi que restes d'animaux (pumas et loup, enterrés vivants). Quatre autres individus sacrifiés aussi, ont été retrouvés, leurs mains liées dans le dos.

La pyramide du Soleil : à l'origine de sa construction se trouve une grotte d'origine volcanique longue d'une centaine de mètres. Haute de 65 mètres, elle forme approximativement un carré de 225 mètres de côté. La pyramide du Soleil est la deuxième en taille du Nouveau Monde, (après la Grande Pyramide de Cholula). Contrairement à beaucoup d'autres pyramides mésoaméricaines, elle a, pour l'essentiel, été construite d'un jet. Le temple qui occupait son sommet a disparu.

Tout au bout, le temple de Quetzalcóatl, que l'on nomme aussi la « Citadelle », car effectivement elle ressemble à un fortin. Il est recouvert de nombreuses statues à l'effigie des Dieux. Quetzalcóatl, « le serpent à plumes » fut le dieu le plus vénéré des peuples méso-américains. C'est lui qui insuffla l'esprit à l'homme et lui permis ainsi de s'élever au-dessus de sa condition animale. Il lui à donné l'âme et la morale. Mais c'est aussi un dieu destructeur qui a déjà anéanti quatre fois le monde ! Il y a aussi Tlaloc, dieu de la pluie et des récoltes, mais aussi de la sécheresse et de la famine. C'est en son nom que l'on sacrifiait des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants.  

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9 février 2012

OAXACA DE JUAREZ

Après les quelques jours sur la Capitale, on prend le bus de nuit (économie de l'hôtel et gain de temps) direction Oaxaca, la Capitale de l'État du même nom. Dans les transports « locaux », on fait toujours des rencontres. Là, une femme et sa fille rentraient chez elles après avoir rendu visite à de la famille. 14fillette bus

Presque 500 km, environ 6 heures de route. 6 lignes partent de Mexico, 3 de 1ère classe et 3 de seconde (env. 18€). Nombreux départs tous les jours, via Puebla, par la Supercarretera (Panaméricaine).

La ville coloniale a été fondée en 1532 par des colons espagnols ayant suivi les conquistadors de Hernán Cortés. Elle fut par la suite baptisée en hommage au président Benito Juárez, (né dans les environs). Prostrée sur une vallée fertile au climat semi- aride-chaud (moyenne annuelle de 22°) avec des pluies d'été, dans le cœur de la Sierra Madre del Sur et sur la rive gauche de la rivière Atoyac de Oaxaca, elle est le noyau le plus important de cette région montagneuse traversée par la route panaméricaine.

Après s'être installé à l'hôtel, on commence la visite de la ville par l'Eglise Santo Domingo, une cathédrale splendide, expression la plus prestigieuse de l'art baroque au Mexique. Elle fut construite par les Dominicains entre 1550 et 1600. On peut remarquer l'intérieur très chargé. 18Oaxaca-Eglise Santo Domingo 19int eglise

Oaxaca dispose de nombreux autres édifices coloniaux, même si des tremblements de terre ont endommagé ou détruit une grande partie des bâtiments les plus anciens. La ville abrite également une importante université. Un musée est consacré au peintre Rufino Tamayo qui regroupe certaines de ses œuvres ainsi que des objets précolombiens. Enfin, d'importants marchés comme le Mercado de Abastos (le samedi) ou celui du 20 de Noviembre (tous les jours) montrent l'artisanat des indiens.oaxaca1oaxaca3 oaxaca4

Très gros arbre situé Devant l'église de Santa María del Tule, à environ 13 km à l'est de la ville, sur la route de Mitla, se trouve El Arbol de Tule. Cet arbre est un cyprès de Montézuma (Taxodium mucronatum), appelé Ahuehuete en langue Nahuatl. Il mesure 41 mètres de haut et une circonférence de 36 mètres. Son diamètre, mesuré à 1,5 m de hauteur, fait 14,4 mètres. Son âge précis est inconnu. Les estimations vont de 1200 à 3000 ans. Une légende locale Zapotèque prétend qu'il a été planté il y environ 1400 ans par Pechocha, un prêtre d'Ehecatl, le dieu du vent des Aztèques. Le fait qu'il se trouve sur un site sacré, occupé plus tard par une église catholique, tendrait à renforcer cette légende. L'arbre est surnommé l'« Arbre de la Vie » en raison de toutes les représentations d'animaux qui sont censées être visibles sur son tronc noueux.

20el arbol de Tule21Tule 22vacas de Tule

Dans la région se trouvent d’importants sites archéologiques zapotèques comme Mitla et Monte Alban : cet important site a connu son apogée lors de la période zapotèque entre 200 et 600 après J.-C. mais aurait été fondé par le peuple olmèque. L’emploi du mot Monte, signifiant « mont » ou « montagne » en castillan, s’explique par le fait que cette cité est construite sur une surface artificiellement arasée au sommet d’une montagne surplombant de 400 m le niveau de la vallée (en réalité à 1 941 m d’altitude).

Au Monte Alban, une esplanade rectangulaire de 300 mètres (est-ouest) accueille l'immense sanctuaire des Zapotèques. Ayant subi l'influence de Teotihuacan, le site allie une architecture massive, un peu surhumaine, aux dégagements des grands espaces. Il est construit au sommet de la montagne, autour d’une place, la Gran Plaza, mesurant 300 mètres sur 200. Celle-ci est entourée des ruines des pyramides à degrés et des tumulus non encore restaurés. Trois pyramides occupent le centre de la place (édifices I, H et G), accompagnées du mystérieux monument J. Le jeu de balle était un rituel sacré encore mal connu mais dont l’issue prenait souvent la forme de sacrifices humains. Néanmoins, sur le site de Monte Albán, on n’a encore trouvé aucune trace de ce type de rituels. Le monument « Grand Jeu de balle », auquel on accède par le côté nord-est de la Gran Plaza, est accompagné du temple aux Idoles (Adoratorio), du monument P, du palais et du monticule Q. Sa structure possède un schéma architectural original en forme de I avec les traditionnels plans inclinés latéraux. Le terrain mesure en totalité 40 m de long et 7 m sur 22 au niveau des extrémités appelées cabezales. Un escalier étroit situé du côté nord permet d’atteindre le terrain, et dans les angles des murs il y a des niches. Les murs étaient recouverts de fresques peintes.  15Monte Alban 

16Monte Alban détail

Il est très facile de se rendre sur le site qui se trouve seulement à 10 km à l'ouest de la ville de Oaxaca. La signalisation est correcte et la route asphaltée est en bon état. Le site est ouvert 365 jours par an, de 8 h à 18 h. Le billet d’entrée coûte 45 pesos. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 13 ans, et le dimanche et les jours fériés. Deux heures au minimum sont nécessaires pour la visite de ce site. Des guides proposent leurs services dans de nombreuses langues étrangères. Sur le site on peut aussi visiter un petit musée qui présente certains artefacts et qui possède une salle d’expositions temporaires.

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8 février 2012

CÔTE PACIFIQUE

PUERTO ESCONDIDO : Dans le même État, à 260 kms (6 à 9hs de bus, de 90 à 130 pesos selon la classe) au sud d'Oaxaca, Puerto Escondido est une ville portuaire sur la côte Pacifique. Fondée en 1928 pour le commerce du café, elle est devenue un attrait pour le tourisme et le surf. Son nom signifie Port caché en espagnol. Elle compte une population d'environ 19 488 habitants. Située sur la côte Pacifique, elle est LE rendez-vous des surfeurs du monde entier au Mexique. En effet, les belles vagues de quelques mètres font de très beaux rouleaux. Du coup, une ambiance très cool, hippie dans les rues, bars et boutiques. Très touristique bien sûr. D'ailleurs, comme à Cancún, il y a de nombreux Américains et vous pourrez donc facilement payer en dollars qui y est monnaie courante.

Puerto EscondidoPuerto Escondido-vue de l'hôtel PuertoEscondido-surf

Mais ce petit port est aussi un endroit très calme pour ceux qui n'aiment pas les grands frissons : vous pouvez en effet partir sur des petits bateaux à moteur voir les tortues de mer, les dauphins ou encore pratiquer la pêche à la traîne des espadons.

Une plage, située à quelques kilomètres du village, Puerto Angelito, accessible par bateau ou taxi, est un endroit merveilleux, une des plages paradisiaques du Mexique, qui vous offre un banc de corail où vous admirerez les poissons à travers l'eau turquoise, boire des boissons fraîches et manger des huîtres où bien des pescadillas (tortilla fourrée de poisson) sous l'ombre des grands arbres. A voir aussi la splendide playa Carrizalillo, à 2,3 kms à l'ouest de la plage principale (à peu près une demi-heure à pied). Les paillottes proposent des cocktails qu'on peut boire allongés sur le sable, le paradis !!

Puerto Escondido-playa Carrizalillo

Puerto Escondido est resté un village avec une âme et une ambiance fort chaleureuses et on espère tous qu'elle saura les préserver malgré la construction de grands hôtels.

PUERTO ANGEL : A une heure à l'est (75 kms), Puerto Angel est un petit village de pêcheurs, situé dans une baie. Autrefois dédié à l'exportation du café, il vit maintenant principalement de la pêche, et le touriste vit au rythme de ses habitants si peu influencés par le développement de leur village, qui a su maintenir son charme enchanteur et est un pôle d'attraction pour de nombreux voyageurs. La plage du village, qui est entourée de hautes collines, vaut à elle seule le déplacement, et est le point de départ d'excursions intéressantes. Le must : boire une Piña Colada en admirant la mer.

 puerto-angel

ZIPOLITE : Entre les deux (tout près de Puerto Angel en fait, à 5 kms), Zipolite est mon petit paradis de la côte Pacifique. Le nom de cette plage vient probablement du langage des Zapotèques et signifierait : « la plage des morts » ainsi nommé à cause de ces dangereux courants océaniques qui ont enlevé plusieurs vies. D'ailleurs, il est déconseillé de s'y baigner. De toute façon, il fait tellement chaud sur la plage qu'on préfère rester à l'ombre de sa cabane la journée. On attend que l'ardent soleil se couche et on marche dans l'eau le soir. De tout le pays, c'est ici que la chaleur est la moins supportable !

D'un bout à l'autre des 1500 mètres de sable doré, on trouve à se loger, du simple hamac à la chambre avec air conditionné et salle de bain, en passant par les cabanes en bois aux toits de paille. Directement sur la plage, elles proposent des chambres à l'étage (avec hamac sur le balcon et ventilo), la salle de bain est en bas. Parfois (comme pour la notre), l'eau est tirée de la mer, il faut s'habituer à la douche salée (algues sur le pommeau !).

30Zipolite29Zipolite 34Zipolite

Une fois sur place, il est difficile d'abandonner cette oasis relaxante. On y trouve beaucoup de touristes (notamment des français « soixante-huitards ») qui ne sont jamais partis et ont ouverts des commerces sur place. Rastas et hippies de tous pays, se retrouvent à l'ombre des cocotiers en sirotant des bières ou autres mixtures exotiques...Dans le village, quelques épiceries (abarrotes) dont la plus grande Tres hermanos, restaurants, boutiques de linges et artisanats, café internet (plusieurs stations), massage, bureau touristique, pharmacie, etc. Tout le long de la plage, petits restaurants typiques offrant des repas (assiette principale de 5 à 10 $) succulents. Des vendeurs de fruits passent aussi sur la plage la journée. La cuisine mexicaine y est omniprésente, mais suivit de très près par celle italienne. Plusieurs restaurants affiches spécialité pizza. Le plus plaisant dans les restos de Zipolite c'est que l'on peut manger les pieds dans le sable. A conseiller : la Posada Mexico, excellente cuisine ! le poisson est délicieux et que dire des pastas à la langouste (10 $). Il y a du vin du Chili (Concha y Toro, comme partout à Zipolite) ou Italien (entre 15 et 20 $). Dans le même coin, ne pas manquer les 5 à 7 (2 pour 1) au Pacha Mama, les excellents Mojitos sont à 35 pesos. Les déjeuners et dîners au Gloria's Shambhala sont succulents et les prix sont très abordables. Les jus et « licuados » sont divins, faits avec de vrais fruits. La vue de Playa Zipolite est exceptionnelle ! Les avocats farcis au poulet du resto La Choza sont aussi sont très bons et les portions généreuses.

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